Actualités en Droit Social

Rappel : à partir du 9 septembre 2023, il ne sera plus possible de déroger aux durées maximales légales de la période d’essai

Cet article vous plait ?
Partagez-le avec votre réseau !

Afin de se conformer aux dispositions de la directive 2019/1152, la loi n° 2023-171 du 9 mars 2023 a supprimé les dispositions du Code du travail permettant d’allonger conventionnellement la durée des périodes d’essai des salariés en CDI.

Aussi, si, jusqu’à présent, des accords de branche conclus avant le 26 juin 2008 permettaient aux employeurs de déroger aux dispositions légales en appliquant des durées de périodes d’essai plus longues que celles prévues par le Code du travail, une telle possibilité est supprimée à partir du 9 septembre 2023.

Les durées maximales suivantes seront donc impératives dans toutes les branches professionnelles :

– 2 mois (renouvelables 2 mois) pour les ouvriers et les employés ;

– 3 mois (renouvelables 3 mois) pour les agents de maîtrise et les techniciens ;

– 4 mois (renouvelables 4 mois) pour les cadres.

Selon le Ministère du travail, les périodes d’essai plus longues insérées dans les contrats de travail conclus avant le 9 septembre 2023 sont toutefois licites :



“L’intention du législateur est qu’aucun contrat de travail conclu à compter du 9 septembre 2023 ne prévoit une période d’essai dont la durée serait supérieure aux maxima légaux. Aussi, et dans la logique juridique d’éviter le bouleversement de l’économie du contrat, les contrats de travail prévoyant une période d’essai dérogatoire (…) conclu avant le 9 septembre 2023 sont légaux”.

 

Celles signées après le 9 septembre 2023 ne seront en revanche pas applicables. 

Vous rechercher des informations en Droit Social ?

Utiliser le moteur de recherche ci-dessous !

Vous avez besoin de conseils et accompagnement en Droit Social ?

Contactez-nous, nos avocats experts en Droit Social sont là pour vous !

Dernières actualités en droit social

Actualités en droit social

Un manquement fautif du salarié pendant un voyage organisé par l’employeur ne caractérise pas nécessairement un trouble objectif justifiant une sanction disciplinaire à ce titre

La Cour de cassation par un arrêt du 22 janvier 2025 (Cass. soc., 22 janvier 2025, n°23-10888), a considéré que les manquements commis par une salariée pendant une croisière organisée par l’employeur, et reconnus par l’intéressée, relevaient de sa vie personnelle et ne caractérisaient pas un trouble objectif dans le

Lire la suite

Inscription
aux Matinées Actualités