Le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités, le ministère de l’Intérieur, ainsi que la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), la Mutualité sociale agricole (MSA), Santé publique France, et l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) ont publié le 5 juillet dernier un document intitulé « L’essentiel du risque routier professionnel ».
Ce document présente les chiffres clés relatifs à ce risque et les mesures de sensibilisation associées.
Il précise que le risque routier demeure la deuxième cause de mortalité au travail, 485 personnes ayant été tuées lors d’un trajet professionnel en 2022 ce qui représente 30 % de l’ensemble des accidents mortels liés au travail (trajet et mission).
Il ajoute qu’1 décès sur 10 concerne un travailleur embauché depuis moins d’un mois et que 39% des salariés sont décédés sur un trajet domicile-travail et 30% des salariés décédés en mission ont moins d’un an d’ancienneté, de sorte que « la sensibilisation au risque routier professionnel doit se faire dès l’embauche ».
Il revient également sur les facteurs d’accident en listant les trois premières causes d’accident routier en mission à savoir la vitesse excessive ou inadaptée, l’inattention et la priorité, et en déduit que « l’organisation des déplacements et des communications est primordiale afin de permettre au travailleur une pleine concentration sur la route, une absence de stress et de fatigue ».
Enfin, il définit quatre axes de management pour réduire le risque routier et recense différents outils mis en ligne par l’INRS et la délégation de la sécurité routière qui peuvent être mobilisés par l’employeur dans un objectif de prévention.